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Le blog de Larry Cot senior
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Le blog de Larry Cot senior

VIP-Blog de Larry
  • 58 articles publiés
  • 46 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 05/06/2005 17:59
    Modifié : 27/06/2009 13:46

    Garçon (59 ans)
    Origine : Val d'oise
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    O.N.U.

    15/09/2005 21:04

    O.N.U.


    Ce week-end, pour préparer le sommet de l'ONU, j'étais à New York, et j'y ai rencontré Kofi Annan. Egrenant quelques souvenirs, il m'a raconté sa rencontre avec un chef d'état européen (X), dont la principale préoccupation pendant la journée semblait de trouver des prostituées pour le soir. Kofi, qui s'en étonnait auprès d'un des conseillers de X, obtint dans un sourire cette réponse sibylline: "Son sexe a la taille d'un dendrobate, mais il est moins venimeux."

    Il pensa longtemps que le chef d'état en question avait de gros besoins à assouvir, jusqu'au jour où pendant un voyage au Costa-Rica, il se rendit compte que X cherchait simplement à se rassurer.

    Comme quoi...





     

     

    Mai 68

    06/09/2005 22:12

    Mai 68


    Pendant les événements de mai 68, Waldeck-Rochet, confronté à un des plus grands mouvements populaires et à la plus grande grève générale de l'histoire de France, avait un choix monstrueux à faire : "Ou bien agir en sorte que la grève permette de satisfaire les revendications essentielles des travailleurs et poursuivre, en même temps, sur le plan politique, l’action en vue de changements démocratiques nécessaires dans le cadre de la légalité. Ou bien se lancer carrément dans l’épreuve de force, c’est-à-dire aller à l’insurrection, y compris en recourant à la lutte armée en vue de renverser le pouvoir par la force."

    On sait ce qu'il choisit. Ce qu'on sait moins, c'est dans quelles circonstances ce choix fatidique fut réalisé. Dans la nuit du 24 mai, alors que tout peut encore basculer, Waldeck reçoit chez lui un coup de fil de Mitterand. Ils se sont vus une semaine avant, mais Waldeck hésite encore. La femme de Waldeck entend son mari se mettre en colère. A l'autre bout du fil, il en est de même. Le partage du futur pouvoir n'a pas l'air de bien se passer. Ce qui est certain, c'est que Waldeck, juste avant de raccrocher brutalement, dit "Ah, tu veux jouer au con, eh bien, on va voir qui va gagner !"

    Grenelle et Charléty suivront, avec les effets que l'on connaît.





     

     

    Sacs

    25/08/2005 22:10

    Sacs


    Les sacs à dos, les sacs ados. C'est une question d'âge. Quand j'ai rencontré Paule - prénom d'époque - elle était encore adolescente. Moi aussi. Je me souviens que son père venait souvent à la ferme chercher du lait dans un pot en fer. Une fois, puis d'autres, elle l'a accompagné.

    Ce qui m'avait le plus frappé, c'était la profondeur sombre de ses yeux. Très foncés. Ses cheveux bouclés, aussi. J'aurais pu passer ma vie à la déboucler, des heures, des heures...

    Mais voilà, un jour, ses parents ont quitté le coin. Ils sont allés s'installer à la ville, comme on dit. Le lait pasteurisé ne leur faisait pas peur. On s'est écrit longtemps, plusieurs années. Elle a épousé un prof de philo, ils ont eu trois enfants, et depuis le troisième, malgré quelques lettres de ma part, je n'ai plus de nouvelles.

    Ca fait bien longtemps, déjà.

    Somme toute, rien que de très banal pour un adolescent.





     

     

    A comme Assomption

    16/08/2005 12:36

    A comme Assomption


    Le hasard des pérégrinations vacancières a voulu qu’après avoir croisé quelques « Jacquets » se rendant à Compostelle, nous nous sommes attablés face au double portail de St Sernin à Toulouse. Le 15 Août, comme chacun sait, porte à tous les débordements, toutes les exagérations. De ce portail Saint Serniesque, furent propulsés, comme poussés de l’intérieur par un énorme piston, une centaine de personnes, avec à leur tête, un prêtre revêtu de ses habits sacerdotaux, bleu, or et argent, portant ostensiblement l’ostensoir sacré.

    « Tiens, un défilé du 15 Août »

    Et tout à coup, sur ce parvis écrasé de soleil, un mot d’ordre a jailli, d’abord timide, puis s’enflant, tel un grondement de colère : « Motivés… Mal baisés ! », « Motivés… Mal baisés ! »…

    Comme je m’approchais d’une « manifestante » pour lui demander « Vous voyez çà au masculin ou au féminin ? », deux olibrius enturbannés, moustachus et grisonnants, armés l’un d’une paire de burettes, l’autre d’un drapeau rouge et noir, fermaient la marche, aux cris de « Curés ! Imams ! Rabbins ! Pognon ! A bas toutes les religions ! »

     

    «Ô mon pays, ô Toulouse, ô Toulouse »





     

     

    D-Chtoucas de Drinfeld

    09/08/2005 13:09

    D-Chtoucas de Drinfeld


    Le claquement incessant des haubans contre les mâts métalliques rythme la vie de ce petit port atlantique. Ce son si caractéristique, même par faible vent, nous réveille, le matin. La couchette, sur le voilier de Georges B, malgré son inconfort, nous voit émerger d’heures de sommeil lourd et entrecoupé de rêves de voyages au long cours.

    Avec un autre ami de Georges, le mathématicien Jacques T.  (il n’est pas pour rien dans les travaux que s’est approprié LL, surtout les difficultés de calculs impressionnantes qu’il a du mettre en œuvre pour l’élargissement de la correspondance de Langlands; enfin, tout ça est une affaire qui s’est réglée entre hommes au CIM de Beijing en 2002, je n’en dis pas plus pour le respect que je dois à chacun des deux, malgré tout, la médaille Fields, quand même…) nous passons des heures (éveillées) à théoriser sur la globalité. Nous avons même mesuré, à cinq pour cent près, ce qui n’est déjà pas si mal, la proportion de chaud dans le froid, de vrai dans le faux, d’ombre dans la lumière, et toute cette sorte de choses. Beau résultat !



    Commentaire de Bichounet (09/08/2005 17:41) :

    Une question professeur: avez vous également calculé le pourcentage de semblant dans les faux semblant. J'arrive moi même à 12,38%, mais je ne suis pas totalement certain de mes calculs.


    Commentaire de Bichounette (09/08/2005 18:29) :

    Personnellement et en ce qui me concerne, rien ne résonne plus tendrement à mes oreilles que le cri du chtouca le soir dans les Langlands...




     

     

    Neurones

    07/08/2005 23:29

    Neurones


    Cette année-là, je passai, encore jeune, d’agréables vacances avec Raymond Queneau. Nous étions en Toscane. Il faisait très chaud. Le vent soufflait fort, nous décoiffant joliment (manman).

    Il me dit : «Quand je lis les livres de Georges Perec, ou ses définitions de mots-croisés, tous ses travaux, une question m’obsède, à propos de sa vivacité d’esprit. Il y a d’autres auteurs, pour lesquels je me pose cette question. Même des gens de mon entourage, écrivains ou non. Leur taux de synapses électriques, normalement bien plus bas à l’âge adulte, est-il resté aussi haut que pendant leur enfance ? »

    Question subsidiaire : pourquoi, finalement, les vacances ne me valent-elles rien ?





     

     

    Mariage

    01/08/2005 23:20

    Mariage


    La semaine dernière, j’étais invité au mariage d’un ami très proche. A Carcassonne. Très beau. La cérémonie, à la mairie, très amusante, mon ami est adjoint au maire, donc, discours, plaisanteries, etc.

    Au début du repas de noces, la (récente) mariée annonce à l’assemblée qu’un heureux événement est attendu dans six mois. Emotions, larmes furtives, rires, félicitations, etc. La soirée se termine fort tard et dans la bonne humeur de circonstance.

    Hier matin, X (le marié - tout aussi récent) me téléphone. Il veut me voir de toute urgence.

    « A mon mariage, j’ai revu Yvonne, tu sais, l’amie d’enfance que j’avais perdue de vue. Je suis éperdument amoureux d’elle, tout est revenu à la seconde où je l’ai revue… »

    La réalité se porte bien.





     

     

    Vent

    18/07/2005 22:37

    Vent


    Dans "Il était une fois dans l'Ouest", au début, pendant le long générique, la girouette grince, grince, grince. En fait, ce n'est qu'à la fin du générique qu'on apprend que c'est une girouette qu'on entend depuis le début. Mais, à un moment, où un des faux sbires du "Cheyenne" est agacé par une mouche, le grincement s'arrête et ne reprend qu'une ou deux minutes plus tard.

    On peut penser que le vent s'est arrêté, on peut penser tout ce qu'on veut, mais moi, des choses comme çà, dont je n'ai pas l'explication (bande son défectueuse ?), ça me turlupine, pour ne pas dire pire.

    Enfin, ce qu'on peut perdre comme temps...



    Commentaire de sapeur camembert (08/08/2005 21:43) :

    la semaine dernière je suis allé dans le Vercors, sauter à l'élastique avec Odette, ma mère. Pour libelluler, ça libéllulait.


    Commentaire de Jo (12/11/2005 12:44) :

    Un vent à décorner les boeufs : L'expression vient du fait que l'on coupait les cornes des boeufs les jours de grands vents. Parce que les jours de grands vents, les mouches restent bien planquées, et ne viennent pas se fourrer sur les plaies des pauv'boeufs et y pondre des trucs et y déposer des germes et plein de cochoncetés, que le boeuf, il reste, même. DONC : Le bruit de la girouette ne cesse pas à l'arrivée de la mouche : La mouche arrive lorsque la girouette cesse de faire du bruit faute de vent. CQFD mon cher Watson :-)

    http://www.ouvroirdeblogpotentiel.blogspot.com/

    Commentaire de Jo (12/11/2005 12:45) :

    lire : "que le boeuf, il y reste, même" (merci)




     

     

    Bière

    18/07/2005 21:45

    Bière


    ...Alors, on boit un verre, en regardant loin derrière la glace du comptoir

    Et l'on se dit qu'il est bien tard...

    Hier, juste avant la nuit tardive, j'ai croisé Nano B. Ses travaux au Collège de France lui prennent tout son temps. Nous avons évoqué le passé, nos amours, nos enfants... Tard dans la soirée, quand nous nous sommes séparés, j'ai bien vu dans son regard à peine masqué par ses fines lunettes, qu'il regrettait le temps du Bresse Bleu, quand, étudiant vacancier, il pissait dans les immenses cuves de Servas.



    Commentaire de sapeur camembert (08/08/2005 21:28) :

    Y a-t-il des preuves de ce Nano B, pissant dans les cuves de Bresse Bleu. Parce que avouez que c'est étonnant non? pisser d'accord, mais dans du Bresse Bleu. Les jeunes ne savent plus quoi inventer pour se rendre interessants.




     

     

    Ombre

    26/06/2005 18:57

    Ombre


    Je sens encore cette attention du regard sur le bouchon, pendant de longues minutes. Mon père connaissait des coins où ça mordait bien, et puis on appâtait avec une infâme patée préparée la veille. Donc, on n'attendait guère pour voir le bouchon s'enfoncer, et là, il fallait ferrer pour attraper l'ablette, le gougeon, le gardon ou la perche soleil...
    Une fois j'ai remonté un ombre, un petit.
    Mon père était épaté et m'a dit "Je ne pensais pas qu'il y en avait par là" et en souriant "C'est pas toi qui l'a apporté ?"
    Et je sens encore le regard bleu de mon père sur son fils qui pêchait à ses côtés.




     

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