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Le blog de Larry Cot senior
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Le blog de Larry Cot senior

VIP-Blog de Larry
  • 58 articles publiés
  • 46 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 05/06/2005 17:59
    Modifié : 27/06/2009 13:46

    Garçon (59 ans)
    Origine : Val d'oise
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    Alliance

    13/11/2005 12:31

    Alliance


    Poussant leur charette

    L'homme et la femme

    Se disent quelque chose

    Itto





     

     

    Rouge

    01/11/2005 12:04

    Rouge


    Hier soir, avec François W. et Michel H., et leurs compagnes respectives, pour parler des prix à venir (mais non, les éditeurs ne choisissent pas...), nous avons déniché un petit resto turc à table ronde au quartier latin, pas très loin de chez Gabriel M., qui vient de s'acoquiner avec C., une petite jeunette qui, non seulement, prépare délicieusement les blinis, mais vient de terminer une thèse sur l'infini qui va faire date pour un bon bout de temps.

    Bref, nous en étions au chapitre "souvenirs littéraires", et "Les liaisons dangereuses" occupaient la conversation. Comme toujours avec Michel, François n'est pas en reste d'ailleurs, la sexualité n'était pas loin. Aussi, "Les liaisons dangereuses" ayant été une des lectures de mon adolescence, un de celles destinées à satisfaire ma curiosité érotique, quand je dis à mes interlocuteurs et trices, peut-être un peu fort, "J'ai été déçu, A quinze ans, je m'étais précipité dessus et ça ne m'a pas fait bander", j'ai senti le regard de la femme de la table d'à côté, comme une guêpe me piquer le cou. Je me suis retourné. Elle me regardait en souriant de ce sourire légèrement carnassier qu'acquièrent les femmes à la quarantaine. J'ai du rougir imperceptiblement. Ses yeux se sont mis à briller, et d'un gracieux mouvement de tête, elle m'a lancé "Ce sont des choses qui arrivent".

    Soudainement et pendant une seconde, de façon très douce, j'ai eu quinze ans.





     

     

    Sorcière

    17/10/2005 21:47

    Sorcière


    Il en est de certaines légendes comme du bon vin; elles s'améliorent en vieillissant. Celle de la "sorcière d'Agnesi" en est une parfaite illustration.

    Maria Gaetana Agnesi, brillante mathématicienne milanaise, à 30 ans, a publié un "Traité analytique à l'usage de la jeunesse italienne", en fait destiné à ses jeunes frères. Chacun croit savoir que John Colson, le traducteur du traité s'est trompé et a cru lire au sujet d'une courbe (une cubique qui est l'yperbolisme du cercle par rapport à l'un de ses points et la tangente diamétralement opposée à ce point), "aversiera" (sorcière) au lieu de "versiera" (courbe, tourner, mais aussi, diablesse), d'où la légende. C'est joli, c'est même charmant, c'est admis, c'est plausible, mais ce n'est pas la vérité.

    En effet, Maria Gaetana, dont le père avait refusé qu'elle entre dans les ordres, passa une bonne partie de sa vie à s'occuper de ses vingt (eh oui) frères et sœurs. Il est clair que la lessive, dans cette famille, c'était quelque chose. Aussi, la vertueuse Maria avait imaginé un système automatique basé sur une chaudière, qui faisait tourner un sorte de pseudo-turbine, qui lavait le linge en deux temps trois mouvements.

    Ses frères et sœurs moquaient la gentille Maria : "Tu te sers encore de ta saucière !" Et la saucière se transforma petit à petit en sorcière, et tout naturellement, pour amuser ses frères, elle choisit ce nom de courbe dans le traité de mathématiques qui était destiné à leur éducation.

    Je tiens à remercier l'ami Georges, titulaire de la chaire de turbomachines du CNAM, qui dans son ouvrage "Pourquoi le haricot senior ?" (Editions Echolalie) relate avec moult détails la vie de cette femme d'exception.



    Commentaire de Tombée des nues (17/10/2005 22:51) :

    Pour jouer avec Maria, aller chez Sylvie : http://sylbermath.free.fr/carphile/agnesi5.html "Un samedi du Moyen Age Une sorcière qui volait Vers le sabbat sur son balai Tomba par terre du haut des nuages Ho ! Ho ! madam' la sorcière Vous voilà tombée par terre Vous tombez des nues toute nue Vous tombez des nues Sorcière saugrenue.."




     

     

    Pépé

    07/10/2005 00:31

    Pépé


    A la ferme, quand j'étais minot, mon grand-père, en rigolant dans ses moustaches, disait toujours : "Si on franchit les bornes, y'a plus de limites !" Trop petit, je ne comprenais pas ce qu'il y avait de drôle. Cependant, cette phrase sempiternelle et grand-paternelle m'est restée gravée.

    Aussi, l'année dernière, reçu par Hosni Moubarak, en visite en France, je fus très étonné de l'entendre prononcer une phrase voisine, à propos d'un événement qui venait de se produire à Gaza : "Si les arbres franchissent les barrières, les murs tombent"

    Evidemment, cette phrase, comment dire ? très terre à terre, était étrange dans la bouche d'un pilote, mais l'espoir qu'elle soulevait m'a donné une inébranlable leçon d'optimisme.

    Ah, mon grand-père, c'était quelqu'un aussi !



    Commentaire de Pepette (12/10/2005 22:53) :

    C'est vrai que Iznogoud, ça colle bien avec Nicolas Sarkozy.


    Commentaire de tonton (08/11/2005 09:45) :

    Beaucoup de références à l'enfance et à l'adolescence dans tes articles Larry. Regrets, nostalgie, manque de maturité?


    Commentaire de Jo (12/11/2005 11:55) :

    c'est la porte ouverte à toutes les fenêtres.




     

     

    Le palmier en zinc

    04/10/2005 18:25

    Le palmier en zinc


    Serge, que je n'avais pas vu depuis une bonne année (en fait, quand il est venu m'exposer son projet de rachat de la Socpresse) est passé ce week-end au chalet. Nous avons parlé technologie, un peu, et nous étions en opposition sur Internet. Il prétendait que toutes les histoires qu'on peut avoir entendues ici ou là se trouvent sur la toile (comme on dit) Et pour lui prouver le contraire, je l'ai mis au défi de dénicher celle-ci, qui pourtant, ne date pas d'hier matin :

    "Alors, au premier plan, rien ! Au deuxième plan, rien ! Au troisième plan, un palmier en zinc. A droite du palmier en zinc, la queue d'un chameau représentant une caravane qui vient de passer. A gauche du palmier en zinc, la tête d'un chameau représentant une caravane qui va passer. Sous le palmier en zinc, trois petits bédouins. Les trois petits bédouins discutent et rient. Rire des trois petits bédouins : Ah ah, ah ah, ah ah...

    Le facteur rural arrive à cheval, au galop. Bruit du cheval au galop : Clopoclop, clopoclop, clopoclop...

    Le facteur tend un lettre au premier des petits bédouins, qui la prend, l'ouvre, la lit, et se brûle la cervelle avec une allumette tison. Bruit de l'allumette tison : Pchhhhhh....

    Les spectateurs enthousiastes, applaudissent à tout rompre et demandent une deuxième représentation.

    Alors, au premier plan, rien ! Au deuxième plan, rien ! Au troisième plan, un palmier en zinc. A droite du palmier en zinc, la queue d'un chameau représentant une caravane qui vient de passer. A gauche du palmier en zinc, la tête d'un chameau représentant une caravane qui va passer. Sous le palmier en zinc, deux petits bédouins. Les deux petits bédouins discutent et rient. Rire des deux petits bédouins : Ah ah, ah ah, ah ah...

    Le facteur rural arrive à cheval, au galop. Bruit du cheval au galop : Clopoclop, clopoclop, clopoclop...

    Le facteur tend un lettre au deuxième des petits bédouins, qui la prend, l'ouvre, la lit, et se brûle la cervelle avec une allumette tison. Bruit de l'allumette tison : Pchhhhhh....

    Les spectateurs de plus en plus enthousiastes, applaudissent à tout rompre et demandent une troisième représentation.

    Alors, au premier plan, rien ! Au deuxième plan, rien ! Au troisième plan, un palmier en zinc. A droite du palmier en zinc, la queue d'un chameau représentant une caravane qui vient de passer. A gauche du palmier en zinc, la tête d'un chameau représentant une caravane qui va passer. Sous le palmier en zinc, un petit bédouin. Le petit bédouin rit. Rire du petit bédouin : Ah ah, ah ah, ah ah...

    Le facteur rural arrive à cheval, au galop. Bruit du cheval au galop : Clopoclop, clopoclop, clopoclop...

    Le facteur tend un lettre au dernier des petits bédouins, qui la prend, l'ouvre, la lit, et se brûle la cervelle avec une allumette tison. Bruit de l'allumette tison : Pchhhhhh....

    Les spectateurs au-delà de l'enthousiasme, applaudissent à tout rompre et demandent une quatrième représentation.

    Alors, le directeur, vient sur scène, et, désolé, navré, contrit, déclare qu'il n'a plus de petits bédouins, et que donc, voila, il s'excuse, mais qu'il n'y aura pas d'autre représentation..."

    On va bien voir s'il la trouve, celle-là, sur Internet, le Serge !

     



    Commentaire de Leeloo (06/10/2005 23:21) :

    La facteur n'est-il pas rural ?


    Commentaire de J L Vaysse (11/05/2009 16:08) :

    Bonjour, En cherchant sur Internet l'origine de l'histoire favorite que nous racontait notre père, je tombe sur votre texte: exactement l'histoire ! Bravo internet et merci pour me l'avoir remémorée en entier. Mais savez-vous d'ou elle vient ?

    jlvaysse@gmail.com



     

     

    Clown

    30/09/2005 22:06

    Clown


    Hier, un bébé est né à 13h34 (trois et un, quatre). Evidemment, des histoires de bébés me remontent en mémoire. Notamment, celle de Marcel Dadi, qu'il aimait à raconter dans ses concerts.

    Il était allé à Hollywood, invité par Chet Atkins. Là, lui sont présentés Chuck Berry, Buddy Guy et d'autres bluesmen légendaires. Chet Atkins lui demande de jouer un peu devant ces immenses anciens. Très ému, il fait de son mieux, picking, superpicking, et tout le saint-frusquin. Buddy Guy, après quelques minutes, l'interrompt et lui dit : "Tu sais, le blues, ce n'est pas une technique, c'est quelque chose qui vient des tripes, il faut être noir pour le ressentir. Un exemple : dans le ghetto, deux femmes se disputent un bébé. Chacune prétend être la mère. Cette souffrance-là, tu ne peux pas la reproduire si tu ne l'as pas vécue. C'est çà le blues. C'est le "Même fils Blues".

    Les gens riaient dans la salle, et, heureux, il enchaînait sur "The Memphis Blues"





     

     

    Dedans

    29/09/2005 19:18

    Dedans


    Suite à mon "Dedans - dehors" d'hier, un vieux pote m'a écrit :

    "...Ton poème, bien que nase de chez nase, m'a semblé très juste. Je ne t'en avais jamais parlé, mais mon enfance, une partie au moins, illustre bien ton propos. Mes parents sont morts alors que j'étais très jeune, quelques mois, et ma grand-mère m'a recueilli. Elle n'était pas très âgée, encore, et nous vivions dans un petit pavillon de banlieue. Vivions est un bien grand mot, car je ne pouvais pas sortir. Depuis tout petit, j'étais reclus dans une chambre qui donnait sur le jardin.

    Ma grand-mère, sans doute traumatisée par la mort accidentelle de sa fille, m'enfermait depuis toujours dans cette chambre, dont la fenêtre était bloquée. Je regardais les saisons se consumer une à une, à travers les rideaux, pas trop malheureux, finalement. Les oiseaux, dans la neige, les écureuils, qui grimpaient à l'assaut des arbres, un hérisson, que j'avais pris en affection.

    Alors que j'avais une douzaine d'années, j'entendis un grand fracas venant du reste de la maison. Les pompiers m'apprirent que ma grand-mère était morte, quelques jours auparavant. Ils ne comprirent pas pourquoi je ne sortais jamais de cette chambre, alors que la porte n'était pas verrouillée.

    Comme si je ne le savais pas !

    Merci pour ton petit poème, nase de chez nase."

     





     

     

    Dedans - dehors

    29/09/2005 00:34

    Dedans - dehors


    Dedans, il fait chaud, on est bien

    Dehors, il fait froid, on a peur.

    Dedans, y'a maman

    Dehors, y'a les autres.

    Dedans, je m'ennuie pas

    Dehors, j'sais pas quoi faire.

    Dedans, je suis petit,

    Dehors, je suis grand et

    Dedans, je suis grand

    Dehors, tout petit.

    Dedans, la lumière est douce

    Dehors, il faut cligner des yeux, mal.

    Dedans, je veux sortir

    Dehors, je veux rentrer.

    Dedans, je m'endors, je meurs

    Dehors, je m'éveille,

    Je vis.





     

     

    Le Chat qui dit OUI

    27/09/2005 23:12

    Le Chat qui dit OUI


    Dans les Iles Carolines, plus précisément dans l'archipel des îles Truk, il existe une légende que tout le monde partage : le chat qui dit oui. Il s'agit d'un chat, arrivé dans la nuit des temps, et qui était là avant les humains. C'est le véritable propriétaire des îles.

    Diego da Rocha, qui découvrit l'archipel au XVIème siècle, raconte dans ses mémoires qu'il fut présenté au chat lors d'une cérémonie nocturne (ceremony da noite). Les indigènes le vénéraient. Ils lui demandaient son accord avant toute décision d'importance. Si le chat n'était pas d'accord les Truks n'exécutaient pas leur projet.

    Da Rocha comprit assez vite que le chat ne disait "oui" qu'aux décisions qui allaient dans le sens d'un meilleur avenir pour la communauté truke. Aussi, il lui présenta l'évangélisation comme un progrès et une aubaine. A sa grande surprise, le chat lui répondit NON.

    Et oui !



    Commentaire de Clochette (28/09/2005 13:58) :

    Ce chat était sans doute un ami des fées.




     

     

    Galets

    18/09/2005 12:47

    Galets


    Cette histoire de galets, de sable, de gravier et d'eau, dont chacun remplit les interstices du précédent, est présentée par tout le monde comme récente (école de "management" et tout le tintouin.) Or, hier soir, à l'apéritif, chez mon grand-père maternel, celui-ci nous relatait sa rencontre à Villefranche-sur-Mer, avec Dorothy Brooks Johnston.

    Celle qui était depuis peu la toute jeune femme du milliardaire canadien Izaak Walton Killam, lui avait affirmé que son mari, se saisissant du moindre prétexte, racontait cette histoire à tout bout de champ, ce qui l'agaçait profondément. Aussi, un jour, en présence de Roosevelt, venu négocier avec le financier l'effort de guerre prochain, Izaak ne put s'empêcher, encore une fois de raconter son histoire favorite. Dorothy, qui n'avait pas sa langue dans sa poche, intervint à la fin, et déclara à l'assistance amusée : "Ce qu'oublie de dire mon cher époux, c'est qu'il n'applique pas le conseil qu'il vous donne. Pour lui, les galets ont plutôt de beaux yeux et de jolies joues roses !"

    Mon grand-père en était rajeuni, tout d'un coup.





     

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