Le claquement incessant des haubans contre les mâts métalliques rythme la vie de ce petit port atlantique. Ce son si caractéristique, même par faible vent, nous réveille, le matin. La couchette, sur le voilier de Georges B, malgré son inconfort, nous voit émerger d’heures de sommeil lourd et entrecoupé de rêves de voyages au long cours.
Avec un autre ami de Georges, le mathématicien Jacques T. (il n’est pas pour rien dans les travaux que s’est approprié LL, surtout les difficultés de calculs impressionnantes qu’il a du mettre en œuvre pour l’élargissement de la correspondance de Langlands; enfin, tout ça est une affaire qui s’est réglée entre hommes au CIM de Beijing en 2002, je n’en dis pas plus pour le respect que je dois à chacun des deux, malgré tout, la médaille Fields, quand même…) nous passons des heures (éveillées) à théoriser sur la globalité. Nous avons même mesuré, à cinq pour cent près, ce qui n’est déjà pas si mal, la proportion de chaud dans le froid, de vrai dans le faux, d’ombre dans la lumière, et toute cette sorte de choses. Beau résultat !