Cette année-là, je passai, encore jeune, d’agréables vacances avec Raymond Queneau. Nous étions en Toscane. Il faisait très chaud. Le vent soufflait fort, nous décoiffant joliment (manman).
Il me dit : «Quand je lis les livres de Georges Perec, ou ses définitions de mots-croisés, tous ses travaux, une question m’obsède, à propos de sa vivacité d’esprit. Il y a d’autres auteurs, pour lesquels je me pose cette question. Même des gens de mon entourage, écrivains ou non. Leur taux de synapses électriques, normalement bien plus bas à l’âge adulte, est-il resté aussi haut que pendant leur enfance ? »
Question subsidiaire : pourquoi, finalement, les vacances ne me valent-elles rien ?